Apprendre des villes africaines
Contenu principal de l'article
Résumé
Le premier article d’une revue est toujours le plus difficile à écrire. Que doit-on y mettre ? Qui doit écrire ? Doit-on mettre des résultats de recherche prometteurs, une vision programmatique et stratégique de la revue qui se lance ? Doit-on citer les auteurs les plus talentueux en promettant de nous appuyer sur leur savoir et en montrant ô combien, ils font déjà tous partie de notre comité scientifique ? Enfin, faut-il expliquer le format choisi, le nombre de signes, les catégories et les longueurs des textes que nous allons recevoir.
Le premier article est le plus difficile à écrire, mais c’est finalement le seul où la rigueur scientifique peut être détournée au profit d’un propos plus politique, un positionnement plus idéologique, une vision d’un monde totalement assumée, loin des possibles carcans de la science.
Ce que nous voulons – en cela rien d’innovant – c’est repousser un peu plus les limites de la connaissance des villes africaines tout en mettant l’accent sur la forme à une tradition scientifique dont nous tirerons aussi notre respectabilité. Nous appelons villes africaines celles qui se trouvent sur ce continent et qui veulent participer au débat global sur les villes, plutôt qu’assumer le statut de contre-exemples ou d’exceptions aux phénomènes urbains considérés comme universels. L’urbanisation africaine est souvent présentée sous l’angle des prévisions sociodémographiques et économiques, préoccupantes à juste titre. Mais se focaliser sur l’urgence des problèmes à résoudre semble autoriser toutes formes de simplification de la pensée. Entre les études pionnières des années 80, fondamentalement empiriques, et la prédominance excessive des slogans imaginés dans les conférences internationales, il y’a plusieurs décennies de savoir-faire certes, mais aussi et surtout d’hésitation, de vide. La recherche sur les villes africaines s’est petit à petit refermée sur des certitudes peu éprouvées scientifiquement, sans se renouveler au fil du temps. Arrivera-t-on à la réinventer ? C’est notre objectif. Mais arrivera-t-on à la réinventer de manière à ce qu’elle cadre les dynamiques contemporaines de transformation du continent ? Le temps nous de dira
Details de l'article
Rubrique

Ce travail est disponible sous licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
Tous les auteurs/autrices qui soumettent leur manuscrit à l’African Cities Journal doivent accepter la licence Creative Commons CC BY-SA. En vertu de cette licence, les auteurs/autrices conservent les droits d'auteur sur leurs manuscrits tout en accordant à la revue le droit de publier et de distribuer l'œuvre selon les termes de la licence CC BY-SA. D'autres personnes, y compris les auteurs/autrices sont libres de partager le manuscrit sur leur support de choix. En cas de partage d’une version modifiée du manuscrit, il est impératif d'indiquer clairement les parties où des modifications ont été apportées.
Tout dérivé ou adaptation de l'œuvre doit être distribué selon les mêmes conditions de licence (CC BY-SA), afin de garantir que les œuvres ultérieures conservent le même niveau d'ouverture et d'accessibilité. Cela garantit que le travail reste librement accessible et conserve les mêmes conditions de licence, promouvant ainsi les principes de partage des connaissances et de collaboration au sein de la communauté scientifique tout en sauvegardant les droits et les intérêts des auteurs/autrices originaux.
Concernant la reproduction et le téléchargement de manuscrits dans des dépôts personnels ou institutionnels, les auteurs/autrices sont généralement autorisés à archiver eux-mêmes les preprints (version du manuscrit antérieure aux évaluations par les paires) ou postprints (version évaluée et acceptée pour publication) dans ces dépôts. Les auteurs/autrices ont notamment la possibilité de reproduire leur postprint dans leur thèse (comme un chapitre). Toutefois, il est essentiel de respecter les termes de la licence CC BY-SA et de citer dûment la version originale publiée dans notre revue.
Pour les manuscrits qui ont été acceptés pour évaluation par les pairs mais qui n'ont pas encore été publiés dans l'African Cities Journal au moment de la soumission de la thèse, les auteurs/autrices doivent mentionner que le chapitre est la version preprint d'un manuscrit en cours d'évaluation dans le journal. Par conséquent, les auteurs/autrices conservent les droits d'auteur sur leurs chapitres de thèse tout en accordant à la revue le droit de publier et de distribuer le travail sous la licence CC BY-SA.